Lundi 11 février, la liste « Culoz Le renouveau », conduite par Christophe Bérardi, avait convié les Culoziens à une première réunion publique à la mairie de Culoz. En présence amicale du Président de la Région Rhône Alpes, Jean-Jack Queyranne.
Devant une salle pleine, Christophe Bérardi a évoqué les grandes lignes du programme élaboré avec ses colistiers. Il a précisé que la liste « Culoz Le Renouveau était d’abord une liste ouverte, faisant appel à des femmes et des hommes de toutes conditions socioprofessionnelles, mais partageant la même ambition pour leur ville." Il a rappelé que le "Renouveau", ce n’est pas faire table rase du passé, c’est au contraire, s’inscrire dans ce qui a pu être fait de qualité, tout en envisageant des perspectives et une dynamique nouvelles."
Insistant sur les atouts économiques de Culoz, il a souligné la nécessité d’agir pendant que le contexte socio-économique local était favorable. Evoquant au passage la place importante que tient la CIAT dans ce domaine : parmi les engagements, citons la volonté de soutenir le développement de l'entreprise en favorisant l'émergence d'une offre de logements locatifs (privés ou publics) adaptés aux possibilités des salariés.
Dans le même ordre d’idée, la municipalité doit prendre en compte la question du pouvoir d’achat en réduisant le coût de la cantine scolaire. Avec près de 7€ par jour et par enfant, elle grève de manière significative le budget des familles : " Nous sommes parmis les municipalités les mieux dotées du département, pourtant nous avons la cantine la plus chère du département !". Il s'est engagé dès 2008 à réaliser une Décision Budgétaire Modificative, afin de ne plus facturer la garde des enfants (2,33 €/jour) en plus du repas, comme le font la plupart des communes.
Christophe Bérardi a également profité de la tribune pour revenir sur la polémique créée autour de l’ancienne Ecole Milvendre. Dans un document qui présente les propositions sur le patrimoine, la liste s'est engagée à racheter l'ancienne école primaire. Ce qui a suscité la réaction de l'actuel propriétaire, l'agent immobilier M. Furlan : il souhaite visiblement rester propriétaire de ce bien vendu par l'équipe sortante : "Je comprend sa réaction et je la trouve très naturelle" a indiqué M. Bérardi, "En tant qu'agent immobilier M. Furlan défend son activité et poursuit des fins d'intérêt privé. Pour notre part, nous nous présentons aux suffrages des culoziens afin de défendre l'intérêt général de la commune. La divergence des points de vue est donc innéluctable. Nous confirmons notre détermination quant au rachat de l'Ecole. Pour le reste, attendons le lendemain des élections, si les culoziens font le choix du renouveau, je suis sûr que nous trouverons avec le propriétaire une forme de "gentleman agreement" pour que, sans léser ce dernier, l'ancienne école retrouve un usage collectif et demeure le bien de tout les culoziens"
Après avoir brossé l’essentiel des grandes lignes du programme, Christophe Bérardi a présenté une partie de sa liste, ménageant le suspense pour la présentation de la liste complète lors des prochaines réunions publiques.
Il a ensuite cédé la parole au Président de Région J.J. Queyranne, avec qui il avait précédemment visité les nouveaux ateliers de la CIAT et rencontré son PDG J.P. Falconnier.
Jean Jacques Queyranne repris les différents thèmes abordés précédemment, mis en évidence la pertinence des propositions et insista sur l’intérêt de mettre en place des projets qui peuvent s’inscrire dans le cadre d’un contrat avec la Région. Il rappela notamment que par le passé, les crédits nécessaires à la réhabilitation de la gare de Culoz avaient été débloqués, mais que ce projet n’avait pas trouvé d’écho particulier de la part de la municipalité. Il termina son propos en adressant tout ses encouragements à Christophe Bérardi et à ses colistiers. Celui-ci invita ensuite l’assistance à venir poursuivre la discussion autour du verre de l’amitié.
Un commerce de proximité riche et diversifié est indispensable pour la qualité de vie , au même titre que l’école ou la poste.
Aujourd’hui la situation du petit commerce est fragilisée dans notre
commune. Il faut agir vite et en concertation avec les habitants et les
commerçants. L’artisanat et le commerce du centre doivent être promus
en lien avec le développement des zones d’activités, qui relèvent de la
compétence de la Communauté de Communes.